Après le Swing Musette, le Jazz, Jean Gillet vous propose des danses latino: Boléro,Samba, Cha Cha,Cha, Extrait de ce répertoire éclectique, écoutez "S'il fallait", un Cha Cha, Cha venu tout droit de Cuba. Enregistrement de 1959, dans le cadre de l’émission dominicale de radio sur France Inter: Jean Gillet, Accordéon, Henri Mougeat, Piano, Jean-Claude Toullec, saxophone, Gilles Gourmelon, Contre-Basse et Antonio, Percussion et Batterie.
Ecoutez le Grrrrrrra! d'Antonio en rythme sur le solo de Mougeat bien. sur! et Jean Gillet qui tricote son clavier vive le typique!
Boléro "Quand on s'aime" enregistré sur France Inter, en 1961, au chant Romain Riperre, piano Henri Mougeat Jean claude Toullec au saxophone, Antonio a la crontrebasse et Jean Gillet à l'accordéon. Écoutez:
Le générique qui lance son émission de radio sur Radio Rennes, (future France Inter), également utilisé en Gala, Bals et Manifestations Commerciales. Dans le studio: Jean Gillet, Accordéon, Henri Mougeat, Piano, Antonio, Batterie, Jean Claude Toullec, Saxophone, Gil Gourmelon, contre-Basse.
Enregistrement de l’émission dominicale du midi sur France Inter à Rennes, 1959, l'orchestre Jean Gillet,à l'Accordéon, Henri Mougeat au Piano, Antonio à la Batterie et chant, Jean Claude Toullec au Saxophone, Gilles Gourmelon à la Contre basse. Samba: Chanson du Carnaval de Rio,Le Film Orphéo Négro, Film palme d'or à Cannes cette année-la. pour cette chanson, Antonio chante en Portugais,avec une pointe magrébine....UN COLLECTOR!
Je vous propose de partager ses enregistrements, confier par Antonio, complice et ami de Jean Gillet. Nous sommes a Rennes en octobre 61, la radio s'appelle Radio Rennes, avant de s'appeler France INTER. Écoutez c'est une valse:
Dans les studios, Henri Mougeat, Piano, Jean Gillet, Accordéon, Romain Riperre Batterie et Chant, Jean Claude Toullec, Saxophone, Antonio, Contre-Basse. Ps: désolé, je n'ai pas le nom de l'animatrice! J’engage des recherches!!! Écoutez c'est une Bossa Nova:
Lydia Bell au chant accompagné par Christian Moal à la guitare, Raymond Ruzaouen à la Batterie
Plusieurs Chanteurs & Chanteuses sont associés a la carrière musicale de Jean Gillet, en fonction des modes et des époques: citons André Mevel, excellent Saxophoniste et Chanteur (période Musette), Antonio Gestin, Alias Antonio, Contrebassiste(période Jazz et Typique), clarinettiste-percussionniste et Chanteur, Bernard Omnés, Bassiste et Chanteur (période Rock’n’roll & Rythm and Blues), sans oublier Malou Runavot et Lydia Bellalias Yvette Conseil,période Pop & Yéyé).
A la fin de sa longue carrière, Jean Gillet a remisé son Accordéon FRATTELLI CROSIO pour un autre instrument, l’orgue HAMMOND avec sa Cabine LESLIE. Une Photo le représente avec son orchestre dans un Bal au CONQUET, Nous sommes en 1969, C'est la Période Rythm-and-Blues des Tweeters.
Jean Gillet & Les Tweeters
Sur la Photo de G à D: BERNARD OMNES, Basse & Chant, CHRISTIAN MOAL, Guitare, JEAN GILLET, Orgue, ALAIN PELIGRINI Chant & Trompette, ANDRÉ MEVEL, CHANT & SAXOPHONE, RAYMOND RUZAOUEN, Batterie.
Orgue Hammond Modèle C3 idem Jean Gillet
ANECDOTE:quelques
mois plus tard, en débarquant l'imposant instrument de sa remorque, il
tomba sur le pied de Jean, résultat Jean se contorsionne de douleur,
peste après André Mevel, son musicien complice de toujours qui, la,
n'avait mal assuré la descente de l'instrument!!! ...Résultat :fracture du gros
orteil!
Ne disposant pas d'enregistrement de Jean Gillet à l'orgue Hammond, je vous propose d’écouter un standard du genre, Booker T & The M.G.s"green onions" le son de l'orgue Hammond modèle Original.
Originaire
de Santec, Jean Gillet s’initie à l’accordéon-piano à l’âge
de quinze ans. Ses aptitudes musicales sont indéniables.
Il
progresse très rapidement et commence à jouer dans les bals de
noces et quelques fêtes locales tout en participant à des concours
musicaux. C’est ainsi qu’il remporte plusieurs prix, notamment le
celui de champion de Bretagne à dix-huit ans.
Il s’installe à
Brest en 1951 et trouve rapidement du travail comme remplaçant dans
plusieurs orchestres avant d’être engagé à l’Ermitage, le
fameux dancing du centre-ville brestois qui vient de rouvrir ses portes après
plusieurs années de silence.
Aux côtés d’André Mével, Michel
Artero, Jean-Claude élies, Romain Riperre et Coco Puymembrat,
il acquiert rapidement une réputation d’accordéoniste de premier
ordre. Il décide de quitter l’Ermitage en 1959 pour monter son
propre orchestre.
« Je n’ai voulu me lancer qu’après avoir la
certitude que la formation que je projetais serait vraiment ce qui
pourrait se faire de mieux dans le genre. Je n’ai pas voulu de
l’à-peu-près. » explique-t-il dans une interview accordée à la
presse en 1961.
Il hésite longuement entre divers musiciens très
talentueux. Il considère son futur orchestre comme « un tout au
sein duquel les divers éléments réagissent les uns envers les
autres ».
C’est ainsi qu’il engage son ami et complice Henri
Mougeat au piano, Antonio Gestin à la contre-basse, batterie & chant et André Mevel ausaxophone & chant. Parfois,
Jean-Claude Toullec vient les épauler au saxophone. Si Henri Mougeat
compose quelques titres, l’essentiel du répertoire puise dans les
grands thèmes habituels des grands accordéonistes. On peux classer le repertoire de l’orchestre de Jean Gillet de style "Swing Musette." Jean Gillet puisant son inspiration auprès des accordéonistes de renom de sont: Art Van Damme, Gus Viseur, sans oublier Marcel Azzola.
Un premier
45 tours sort à la fin des années 50 et lui permet d’obtenir le
4ème prix à un concours international d’enregistrement.
En 1961,
Jean Gillet est engagé pour se produire sur les antennes de Radio
Bretagne. Une fois par mois pendant une demi-heure, son orchestre
joue en direct du studio rennais avant d’être retransmis sur
France Inter.
« Le talent et la sensibilité de Gillet ne tarderont
pas à le placer au niveau des meilleurs. Grâce à un toucher
remarquable, il donne à son instrument une musicalité qui flatte
l’oreille. ».
L’accordéoniste a l’idée de faire fabriquer
des 45 tours souples en guise de promotion avant qu’un 33 tours 16
titres ne soit enregistré lors d’une session dans les studios de
la RTF à Rennes et tiré à quelques centaines d’exemplaires.
On
l’entend à la radio tous les mercredis de 12h à 12 h20 en direct
de Rennes en compagnie d’Antonio Gestin et Henri Mougeat. Parfois,
des bals publics sont retransmis en direct sur France Inter dans la
célèbre émission « Inter Danse »
change
quelque peu au moment où il baptise son orchestre les Tweeters. Il
recrute Christian Moal à la guitare, Raymond Ruzaouen à la
batterie, Pierre Gilbert à la basse ainsi qu’une jeune chanteuse
qu’il vient de repérer, Malou Runarvot, la sœur du jeune Michel
bassiste des Loups Noirs, qui fait ici ses premiers pas. Il découvre
aussi dans un radio-crochet un jeune chanteur du nom de Gérard
Delahaye.
René
Morizur complétera l’orchestre,durant quelque temps, Saxophoniste
brestois de renom, Il a accompagné Johnny Halliday durant de
nombreuses années, avant de rejoindre l'équipe des Musclés a
la TV dans le désormais célèbre Club DOROTEE.
les musclés (René Morizur Lunettes)
En 1967,
il vend son magasin à Michel Tanguy et rachète l’Etoile, un
dancing à Goasven à Logonna-Daoulas. Toute la décoration est
refaite dans un style western et l’établissement est inauguré en
Juillet 1967 sous le nom Le Nevada.
S’il continue tant bien que
mal à donner des bals avec les Tweeters, il passe définitivement le
flambeau à Christian Moal en 1970. Le Nevada devient l’un des plus
réputés dancings du Nord-Finistère et sa programmation, alternant
rock et musette, est souvent pertinente, du moins jusqu’en 1974 où
il clôt cet épisode le 13 avril lors d’une dernière soirée avec
Burt Blanca. Le Nevada se transforme en Discothèque sous le nom Kiss
Me Club. Plus tard sur le Parking de la Discothèque un Saloon fut
construit en guise de Night-Club. Jean Gillet continuera de jouer
pour le plaisir avec ses amis musiciens comme ce bal à la Guinguette
en mars 1975 aux côtés de ses vieux compères Henri Mougeat et
Antonio Gestin.
Un Grand Merci à Olivier Polard & le site "Histoires de Bals" pour les infos et photos http://histoiresdebals.musicblog.fr/
Nous sommes en 1953, Jean Gillet se produit chaque soir au Dancing L'Ermitage, rue Colbert à Brest avec Jean-Claude Toullec, Antonio, Jean-Claude Elies, ses complices et musiciens. Yves Montant est en tournée et se produit exceptionnellement à Brest. Il est accompagné par MARCEL AZOLLA, son fidèle Accordéoniste. Jean le rencontre à la Brasserie LES ARCADES, rue de Siam, en compagnie d'Antonio. Lors de la conversation, Jean sollicite Marcel afin de bénéficier de ses conseils pour la poursuite de sa jeune carrière d'Accordéoniste. Marcel l'informe que s'il veut monter à Paris, il se doit de savoir jouer également du Bandonéon, car les scènes Parisiennes, Cabarets, ShowBiz,etc...recherchent des Accordéonistes maitrisant égale le Bandonéon. Jean travailla d'arrache-pied toute la nuit et au petit matin l'instrument est maitrisé,une corde supplémentaire à son Arc!
Malgré que la technique du Bandonéon soit totalement à l'opposé de l’Accordéon qui plus es Piano , Jean jouait du Bando divinement bien (Dixit son ami et complice de toujours Antonio)
Nous sommes en 1961, Jean Gillet enregistre une JAZZ SESSION lors du Salon du Son & de la télé qui se déroule à Paris Porte de Versailles. J'ai plaisir à vous faire partager ce moment RARE, car un enregistrement de l'époque m'a été confié. Le Quintet de Jazz est composé de: -JEAN GILLET, Accordéon - GEO DADDY,Vibraphone - DIDI DUPRAZ,Guitare -ROGER PARABOSCHI, Batterie ANTONIO, Contre-Basse.
Le soir même cette session fut retransmise sur à la Télé (RTF, 1ere Chaine)