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mercredi 4 mars 2015

JEAN GILLET LE MUSICIEN, Son Parcours, son Histoire


Originaire de Santec, Jean Gillet s’initie à l’accordéon-piano à l’âge de quinze ans. Ses aptitudes musicales sont indéniables. 
Il progresse très rapidement et commence à jouer dans les bals de noces et quelques fêtes locales tout en participant à des concours musicaux. C’est ainsi qu’il remporte plusieurs prix, notamment le celui de champion de Bretagne à dix-huit ans. 

Il s’installe à Brest en 1951 et trouve rapidement du travail comme remplaçant dans plusieurs orchestres avant d’être engagé à l’Ermitage, le fameux dancing du centre-ville brestois qui vient de rouvrir ses portes après plusieurs années de silence. 



Aux côtés d’André Mével, Michel Artero, Jean-Claude élies, Romain Riperre et Coco Puymembrat, il acquiert rapidement une réputation d’accordéoniste de premier ordre.
Il décide de quitter l’Ermitage en 1959 pour monter son propre orchestre.  
« Je n’ai voulu me lancer qu’après avoir la certitude que la formation que je projetais serait vraiment ce qui pourrait se faire de mieux dans le genre. Je n’ai pas voulu de l’à-peu-près. » explique-t-il dans une interview accordée à la presse en 1961.

 Il hésite longuement entre divers musiciens très talentueux. Il considère son futur orchestre comme « un tout au sein duquel les divers éléments réagissent les uns envers les autres ». 
C’est ainsi qu’il engage son ami et complice Henri Mougeat au piano, Antonio Gestin à la contre-basse, batterie & chant et André Mevel au saxophone & chant.
Parfois, Jean-Claude Toullec vient les épauler au saxophone. Si Henri Mougeat compose quelques titres, l’essentiel du répertoire puise dans les grands thèmes habituels des grands accordéonistes. 
On peux classer le repertoire de l’orchestre de Jean Gillet de style "Swing Musette." Jean Gillet puisant son inspiration auprès des accordéonistes de renom de sont: Art Van Damme, Gus Viseur, sans oublier Marcel Azzola.

 
Un premier 45 tours sort à la fin des années 50 et lui permet d’obtenir le 4ème prix à un concours international d’enregistrement. 
En 1961, Jean Gillet est engagé pour se produire sur les antennes de Radio Bretagne. Une fois par mois pendant une demi-heure, son orchestre joue en direct du studio rennais avant d’être retransmis sur France Inter. 


« Le talent et la sensibilité de Gillet ne tarderont pas à le placer au niveau des meilleurs. Grâce à un toucher remarquable, il donne à son instrument une musicalité qui flatte l’oreille. ». 
L’accordéoniste a l’idée de faire fabriquer des 45 tours souples en guise de promotion avant qu’un 33 tours 16 titres ne soit enregistré lors d’une session dans les studios de la RTF à Rennes et tiré à quelques centaines d’exemplaires.
On l’entend à la radio tous les mercredis de 12h à 12 h20 en direct de Rennes en compagnie d’Antonio Gestin et Henri Mougeat. Parfois, des bals publics sont retransmis en direct sur France Inter dans la célèbre émission « Inter Danse »


change quelque peu au moment où il baptise son orchestre les Tweeters. Il recrute Christian Moal à la guitare, Raymond Ruzaouen à la batterie, Pierre Gilbert à la basse ainsi qu’une jeune chanteuse qu’il vient de repérer, Malou Runarvot, la sœur du jeune Michel bassiste des Loups Noirs, qui fait ici ses premiers pas. Il découvre aussi dans un radio-crochet un jeune chanteur du nom de Gérard Delahaye.
René Morizur complétera l’orchestre,durant quelque temps, Saxophoniste brestois de renom, Il a accompagné Johnny Halliday durant de nombreuses années, avant de rejoindre l'équipe des Musclés a la TV dans le désormais célèbre Club DOROTEE.

les musclés (René Morizur Lunettes)


 
En 1967, il vend son magasin à Michel Tanguy et rachète l’Etoile, un dancing à Goasven à Logonna-Daoulas. Toute la décoration est refaite dans un style western et l’établissement est inauguré en Juillet 1967 sous le nom Le Nevada.

 S’il continue tant bien que mal à donner des bals avec les Tweeters, il passe définitivement le flambeau à Christian Moal en 1970. Le Nevada devient l’un des plus réputés dancings du Nord-Finistère et sa programmation, alternant rock et musette, est souvent pertinente, du moins jusqu’en 1974 où il clôt cet épisode le 13 avril lors d’une dernière soirée avec Burt Blanca. Le Nevada se transforme en Discothèque sous le nom Kiss Me Club. Plus tard sur le Parking de la Discothèque un Saloon fut construit en guise de Night-Club. Jean Gillet continuera de jouer pour le plaisir avec ses amis musiciens comme ce bal à la Guinguette en mars 1975 aux côtés de ses vieux compères Henri Mougeat et Antonio Gestin. 


 Un Grand Merci à Olivier Polard & le site "Histoires de Bals" pour les infos et photos
 http://histoiresdebals.musicblog.fr/

RENCONTRE AVEC LE BANDONEON &..

Nous sommes en 1953, Jean Gillet se produit chaque soir au Dancing L'Ermitage, rue Colbert à Brest avec Jean-Claude Toullec, Antonio, Jean-Claude Elies, ses complices et musiciens.
Yves Montant est en tournée et se produit exceptionnellement à Brest. Il est accompagné par MARCEL AZOLLA, son fidèle Accordéoniste.
Jean le rencontre à la Brasserie LES ARCADES, rue de Siam, en compagnie d'Antonio.
Lors de la conversation, Jean sollicite Marcel afin de bénéficier de ses conseils pour la poursuite de sa jeune carrière d'Accordéoniste. 
Marcel l'informe que s'il veut monter à Paris, il se doit de savoir jouer également du Bandonéon, car les scènes Parisiennes, Cabarets, ShowBiz, etc...recherchent des Accordéonistes maitrisant égale le Bandonéon.
Jean travailla d'arrache-pied toute la nuit et au petit matin l'instrument est maitrisé,une corde supplémentaire à son Arc!





Malgré que la technique du Bandonéon soit totalement à l'opposé de l’Accordéon qui plus es Piano , Jean jouait du Bando divinement bien (Dixit son ami et complice de toujours Antonio)

Marcel AZZOLA 
Sous le ciel de Paris
Ecoutez:

mercredi 25 février 2015

PARIS MUSIC

Jean Gillet à ouvre un commerce sur Brest.
Il s’appellera PARIS MUSIC, on y vendra des instruments de musique, situé rue Émile Zola, près du Conti.
Jean Gillet, dispense ses conseils éclairés aux musiciens en herbe et bien sur à ses nombreux amis qui partagent avec lui la passion de la musique avec un grand M.


On trouve à PARIS MUSIC les Grandes Marques  des instruments en vogue dans années 70, certaines sont devenues  éternelles, : GIBSON, FENDER, IBANEZ, pour les Guitares, FRATELLI CROSIO, pour les Accordéons et Bandonéon, SELMER, saxophone, trompettes, Batteries SONOR, ...
On dispense des cours également chez PARIS MUSIC, et on répète dans la cave!



Anecdote: en Face de PARIS MUSIC, le Café-Restaurant LA CIGALE tenu par M.& Mme DIDIER, (originaire de Tunisie, la Patronne est fut Miss Tunisie),ont emportés de l'autre coté de la Méditerranée leur recette de Merguez à l'Ail et Persillade, Un vrai régal dont Jean Gillet était friand!
Si vous cherchez Jean, ...traversez la rue!

samedi 24 janvier 2015

(1967-1974) Dancing Le Nevada

Jean Gillet & son épouse, Suzanne, reprennent en 1967 la salle de danse, L'étoile, à M. & Mme Le Berre, aussi connue sous le nom  Goasven (nom du lieu-dit), situé sur la commune de Logonna-Daoulas, sur la route Nationale  Brest-Quimper.



Un nouveau Dancing verra le jour dans un concept fort original, ambiance Western!
Le Nevada est inauguré le 7 juillet 1967 avec pour vedette l'orchestre Marc Taynor et ses Cow-Boys vedette de la RTF . La formation se produit sur un chariot. La sonorisation du Dancing est réalisé par Cabasse : un must, du jamais vu dans l'Ouest! 




 Écoutez:

Le Nevada est né et bien né! chaque samedi soir il y a foule à Goasven...










jeudi 22 janvier 2015

INTRODUCTION

Bienvenue sur ce blog, rédigé à la mémoire de mon père, Jean Gillet, ce musicien-accordéoniste brestois qui a fait danser plusieurs générations de bretons,...